Comment utiliser le financement participatif sur internet 75


Le financement est à l’évidence une difficulté commune à la plupart des business qui démarrent ou veulent s’étendre. Le financement classique par un prêt bancaire est le moyen le plus évident, avec les difficultés que cela peut comporter, on laisse ce sujet pour le moment …

Un moyen pour demander de l’argent au grand public

Dans cet article, on va aborder un moyen original d’obtenir du financement, grâce auquel vous allez pouvoir vous adresser directement au public, mais au lieu de toucher uniquement les personnes de votre entourage, de votre famille, ce moyen vous met potentiellement en capacité de vous adresser à des dizaines de millions de personnes à qui vous allez présenter votre projet et demander un petit prêt ou un petit don.

L’outil qui permet de réaliser cela s’appelle une plateforme de financement participatif (ou crowdfunding en anglais). C’est un site web sur lequel des entrepreneurs présentent leurs projets et où le public peut donner ou prêter sous certaines conditions la somme de son choix pour soutenir tel ou tel projet. Ces plateformes sont devenues populaires aux USA et en Europe, notamment depuis que Barack Obama a levé 150 millions de dollars pour sa campagne de 2012 de cette façon.

Attention toutefois, ce chiffre impressionnant ne doit pas faire illusion, la plupart des projets financés par ce moyen le sont pour des montants modestes, n’espérez pas faire financer les investissements lourds de votre SA ici, cela n’en demeure pas moins un outil à considérer pour un entrepreneur individuel ou une petite entreprise.

On peut voir le financement participatif un peu comme une adaptation sur internet du système africain traditionnel de la tontine !

C’est donc un système qui devrait trouver une bonne acceptation en Afrique, d’autant qu’il permet à quasiment tout le monde de participer en tant qu’apporteur de fonds. Inutile de dire que ceci mérite qu’on y porte attention car ça peut être l’opportunité de pouvoir financer le démarrage de votre business ou l’investissement nécessaire pour le faire décoller, dans un contexte de pénurie monétaire récurrent, notamment dans les zones CFA (Si vous voulez savoir pourquoi la en particulier, je vous renvoie à l’article L’étrange zone CFA sur ce blog.

Pour voir à quoi ressemble une telle plateforme, cliquer sur UluleHello Merci ou KissKissBank qui sont des plateformes européennes. Vous pouvez aussi jeter un œil sur le leader américain Kickstarter (En anglais)

Les principes de la réussite

Le financement participatif est une opportunité pour le public de voter avec son portefeuille pour les projets qui lui plaise. Ainsi un projet apprécié par le public trouvera facilement l’argent nécessaire et la rapidité avec laquelle il le trouve est en soi un excellent indicateur de la future réussite du projet. Je veux pointer tout de suite deux facteurs de réussites essentiels pour le financement de votre projet :

  • Le projet doit être présenté de façon attractive, de façon à toucher le public et à lui donner envie de vous aider, sachant que la présentation se fait sur internet, l’utilisation de la vidéo est à conseiller, un projet qui n’utilise pas la vidéo pour sa présentation sera handicapé par rapport à celui qui l’utilise. J’ai envie de dire que la vidéo est quasi obligatoire.
  • Vous devez être capable de diriger du trafic vers votre projet, via les réseaux sociaux, un blog etc…

Donc il faut bien se dire qu’une certaine maîtrise de la présentation est nécessaire pour mettre toutes les chances de votre côté. Heureusement, aujourd’hui il n’est pas du tout coûteux de faire une vidéo, et vous pouvez facilement vous faire aider (il y a peut être une idée de business la au fait !).

En ce qui concerne le trafic, voila aussi typiquement quelque chose pour lequel Business-en-Afrique pourra aider et de plus en plus au fur et à mesure de son développement, en dirigeant le réseau qui gravite autour du blog sur les projets qu’on jugerait dignes d’être soutenu.

Ce qu’on peut ou pas faire financer

A la base, vous ne pouvez demander de financement que pour un projet. C’est à dire une action ou série d’actions précises, définies à l’avance et limitées dans le temps. Par exemple vous ne pouvez pas demander un financement pour vos dépenses récurrentes comme les factures d’électricité ou les salaires.

Egalement certaines plateformes posent des conditions sur la nature des projets finançables : par exemple que les projets présentent un aspect social, culturel, environnemental, etc. On trouvera des plateformes à vocation plutôt “bienfaisance” (orientée vers le don ou le troc) et d’autres à vocations plutôt “business” (orientée vers le prêt), d’autres ne posent pas de condition, ce qu’on appellera des plateformes généralistes.

Enfin, il y a toujours (ou presque toujours) un processus de sélection : vous présentez votre projet et, soit la plateforme l’accepte et vous entrez dans le processus de levée des fonds auprès du public, soit il est rejeté et vous devez revoir votre copie.

Demande de Dons ou de Prêts

On peut demander pour son projet des dons ou des prêts. Suivant les plateformes vous pouvez ou non avoir le choix.

Si vous êtes dans l’optique dons, vous devrez décrire très précisément ce que vous allez offrir en échange à vos donateurs, typiquement le porteur du projet établi des classes de dons en fonction de l’importance des dons (jusqu’à 15000 FCFA je donne ceci, jusqu’à 50000 FCFA je donne cela, etc.). En fait derrière “don” il faut plutôt entendre “troc” ici.

Si vous êtes dans la configuration “prêt” vous devrez décrire exactement comment vous allez rembourser, à partir de quand, avec quel taux,  suivant quel échéancier.

Pour tout cela, je conseille d’aller sur les sites et de voir comment les porteurs procèdent afin de s’en inspirer.

Techniques de collecte et rémunération de la plateforme

Dans tous les cas vous commencez par définir le montant dont vous avez besoin et la durée de la collecte (avec une durée maximum dictée par la plateforme). Il y a deux grands principes de collecte :

  • tout ou rien
  • je prends ce qu’il y a

Suivant les plateformes, vous pouvez ou non avoir le choix de l’une ou l’autre et il y a aussi des méthodes mixtes (par exemple je peux prendre si j’ai au moins 25 % de l’objectif de collecte).

Dans la configuration “tout ou rien”, si au terme de la durée limite vous avez atteint l’objectif ou au delà, c’est gagné ! Vous empochez le tout. Sinon, si vous n’avez pas atteint l’objectif, vous ne touchez rien du tout et les préteurs (ou donneurs suivant le cas) ne sont pas débités.

Dans la configuration “je prends ce qu’il y a”, à l’issue de la période de collecte, vous empochez ce qui a été récolté même si votre objectif n’est pas atteint.

Quelle option choisir ?

La deuxième option peut sembler plus favorable à première vue mais il y a des choses à prendre en considération derrière les apparences.

Déjà, il faut comprendre que la plateforme se rémunère en prenant un pourcentage sur les fonds qui ont été levés. Et elle prendra un pourcentage plus faible sur un “tout ou rien” que sur un “je prends ce qu’il y a”, par exemple respectivement 4-5% et 8-10%. Donc le porteur doit anticiper cela et demander plus de fonds dans le  “je prends ce qu’il y a”.

Ensuite, il y a une question de crédibilité, si vous avez besoin de 2 500 000 FCFA par exemple, c’est pour quelque chose de précis et si vous n’obtenez pas la somme dont vous avez besoin, vous ne pourrez pas de toute façon mener à bien votre projet et l’argent pourrait être utilisé pour n’importe quoi d’autre, ce qui décrédibilise tout le système.

C’est pourquoi, j’inciterais à plutôt choisir la première option qui est signe de votre engagement et vous pousse à faire une présentation en y mettant le meilleur de vous même, en vous impliquant à 100 %. Le raisonnement de se dire “bon, si je récolte un peu ce sera toujours ça de pris” ne vous mènera à rien, ce n’est pas le raisonnement qu’on peut attendre d’un entrepreneur engagé. Et même si vous échouez, avec le “tout ou rien”, vous aurez fait votre 100 % et vous pourrez rester fier de ce que vous avez fait.

Pré-requis pour présenter un projet

Il y a 2 grandes contraintes incontournables pour l’utilisation des plateformes, et ces contraintes peuvent éventuellement se combiner :

  • Résider dans le pays de la plateforme. Par exemple, à ce jour pour utiliser Kickstarter, vous devez résider aux USA !
  • Avoir un compte en banque dans un espace géographique donné.

Vous dites-vous, “Aie! C’était trop beau pour être vrai !”. Mais attendez, ne vous découragez pas ! Continuez à lire, il y a de l’espoir !

Bon, si la règle d’utilisation de la plateforme impose d’être résident, il n’y a rien à faire. Par contre la deuxième contrainte n’est pas insurmontable. En effet Si l’obligation d’avoir son business sur le territoire national est clairement spécifiée sur les plateformes américaines que j’ai visitées, il reste que sur les plateformes européennes suivantes :

Ulule

Il est demandé que le porteur du projet dispose d’un compte bancaire “domicilié dans un des 27 pays membres de l’espace européen ou un des 4 pays suivants : la Suisse, Le Liechtenstein, la Norvège et l’Islande…”

Hello Merci

Il est demandé un compte en banque en France spécifiquement, mais la plateforme annonce étudier l’extension de sa couverture au même niveau qu’Ulule.

Donc, si vous être capable d’ouvrir un compte en banque en France par exemple, vous pouvez utiliser les plateformes ci-dessus. Si ça peut vous paraître rébarbatif, vous pouvez trouver de l’aide, de plus le blog a un pied en Europe et l’autre en Afrique, ça peut servir !

Une plateforme sans contrainte de domiciliation bancaire

KissKissBankBank

Maintenant complètement ouverte à l’international. Il vous suffit d’être majeur et d’avoir un compte en banque dans votre pays pour recevoir les résultats de votre collecte. Fonctionne sur le mode « tout ou rien« , 5 % de commission, 3 % de frais financiers. Les projets doivent présenter un aspect créatif au sens large et aboutir à un résultat concret et palpable (Un livre, un reportage, une exposition …).

Mais on peut  voir l’installation d’un paysan Bio par exemple, il y a donc une place pour les entrepreneurs en fonction de la créativité de leur projet.

Par ailleurs KissKissBankBank introduit une notion de mentors. Un mentor est une personne morale (entreprise, collectivité, ONG, …) qui soutient des projets en leur faisant bénéficier de son réseau, de sa capacité de communication. Vous pouvez accroître considérablement la visibilité de votre projet et donc ses chances de financement en faisant supporter votre projet par un mentor adapté.

Autres plateformes en Europe

particeep & wiseed

Ces plateformes sont orientées vers les PME déjà très bien structurées et d’une certaine importance, ou des startups déjà bien soutenues. Ici l’acceptation des dossiers impliquera un business plan établi suivant des standards classiques qui sera soumis à des évaluateurs recrutés par le site. Et une prise de participation sera faite, ce qui implique d’être une société de capitaux avec des actions. Nous sommes dans des relations proches de celles qu’on trouve dans une demande de prêt classique auprès d’un établissement bancaire classique et l’importance des sommes demandées est typiquement de l’ordre de quelques centaines de milliers d’Euros (Dizaines de millions de francs CFA).

Ces plateformes ne sont pas dans la philosophie du  crowdfunding au sens propre, ce sont plutôt des entreprises d’equity placement qui utilisent le placement participatif de façon marginale et encadrée. Elles ne sont pas adaptées aux entrepreneurs individuels, aux micro entreprises, au business qui démarre, aux entrepreneurs qui veulent sortir leur activité du secteur informel etc. ces derniers doivent s’orienter vers les plateformes généralistes citées au paragraphe précédent.

Les plateformes en Afrique

Il y a maintenant un certain nombre de ces plateformes ciblant spécifiquement les pays africains qu’on va passer en revue ici. Le premier constat c’est que les plateformes africaines  orientées business sont presque essentiellement dans les pays de langue anglaise FundFind et ThundaFund en Afrique du Sud, M-Changa au Kenya.  Ces plateformes sont excellentes.

Nous avons identifié deux plateformes en français : DevHope (Cameoun) et Atadamone (Maroc)

Les plateformes en anglais

Fundfind est exemplaire de simplicité, elle impose simplement d’avoir un projet au sens propre, sans autre contrainte et elle utilise une passerelle qui permet aux personnes hors Afrique du Sud de payer par divers moyens (moyennant un pourcentage sur les transactions) et de transférer l’argent récolté vers le compte en banque du porteur du projet.

ThundaFund est similaire mais plus restrictive sur la nature des projets, et son processus  elle parle de “projet créatifs et innovants avec un impact social et économique positif et significatif.

M-Changa a la particularité de permettre le transfert de fonds non seulement par Paypal et carte de crédit, mais également, ce en quoi il est unique, avec son téléphone portable, par Mobile Money (M-Pesa & Airtel Money), c’est vraiment très innovant et bien adapté à l’infrastructure africaine où les réseaux de téléphonie mobile sont dominants. Toutefois les transferts Mobile Money sont limités au Kenya à ce jour.

Fundfind et ThundaFund ne supportent que les projets de leurs résidents, par contre M-Changa accepte tout le monde ! Après il faut voir les finesses de fonctionnement, je préciserai cela dans un petit article spécifique à venir.

Il y a une dernière plateforme qui s’annonce pour le petit business, au Ghana : SlizeBiz mais si son site existe bien, le service n’a pas encore démarré : à suivre …

Les plateformes en français

Esprit Equity Placement

Fadev est une plateforme spécialisée dans les projets africains en zone CFA, mais dans l’esprit « Equity Placement » déjà expliqué ci-dessus. C’est à dire que le public investit dans la société d’Equity Placement qui elle même investit dans le projet. Elle présente néanmoins les projets sur son site internet et affecte l’argent recueilli respectivement au choix du public.
Du point de vue de l’entrepreneur, nous sommes dans un schéma de présentation de projet classique, business plan en bonne et due forme etc. Les projets sont sélectionnés par FADEV avant d’être présentés au public.
Parmi les critères de choix,les projets doivent contribuer, entres autres, au « développement endogène et durable du pays » et à une « mise en valeur de savoir-faire locaux et de spécificités africaines« , typiquement, vous ne pourrez pas faire financer ici un site web de vente en ligne de produits de luxe importés !

Esprit Crowdfunding

DevHope (Cameroun) : plateforme orientée vers les projets d’intérêt général, d’accompagnement social, d’éducation, etc. donc pas vraiment business. Ceci dit, ça ne coûte rien d’essayer, et la plateforme est ouverte aux porteurs non nationaux (J’ai vu des projets sur le Burkina par exemple)

Atadamone (Maroc) : plateforme qui annonce une orientation innovation, mais n’impose pas de restriction sur le contenu des projets, elle est encore toute jeune. Elle fonctionne sur le mode tout ou rien et prend un pourcentage sur les dons. Elle pourrait être une plateforme généraliste à condition de gagner de la visibilité auprès du public. A noter que la plateforme propose un widget qui permet de promouvoir le projet à travers d’autres sites web (Comme business en Afrique par exemple !)

A ce jour, il faut considérer ces plateformes comme des supports techniques pour faire connaître votre projet et gérer les transferts de fonds des donateurs mais pas comme des plateformes de promotion. Vous devrez assurer votre promotion vous même, c’est-à-dire utiliser les réseaux sociaux, des mailing vers des listes, le soutien d’autres site web capable de mobiliser le public ad hoc etc …

Conclusion

Les stratégies envisageables du porteur de projet africain francophone qui veut faire appel au crowdfunding seraient :

  • Si son projet peut prétendre à un bon niveau de créativité : KissKissBank
  • Utiliser une des plateformes africaines, à condition d’être capable d’assurer sa promotion.
  • Ouvrir un compte bancaire en France et travailler avec les plateformes généralistes européennes.

Il manque encore une plateforme généraliste disposant d’une bonne visibilité auprès du public mondial et facilement utilisable par  les porteurs de projets africains.

Conseils

  • Familiarisez vous avec ces plateformes.
  • Voyez comment d’autres ont présenté leurs projets.
  • Imaginez-vous décrivant le votre de façon à ce qu’on ait envie de le soutenir.

Question

  • En oubliant les contraintes bancaires, qu’est-ce que vous pensez être la difficulté numéro un pour utiliser ces plateformes de financement participatif pour vos propres projets ?

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75 commentaires sur “Comment utiliser le financement participatif sur internet

  • EVA NYECK

    Objet : Demande d’appui

    Dans l’optique d’une recherche de financements, l’Association Internationale Femmes et Populations du Cameroun (AIFP), nous venons auprès de votre distinguée institution solliciter votre précieux appui.
    En effet, l’AIFP est une association à but non lucratif reconnue en 1991 par l’Etat du Cameroun avec le récépissé N°0158/RDA/JO6/BAPP/, puis en 2019 sous le récépissé rectificatif N°00001278/RRDA/JO6/A2/SAAJP/BAPP. Elle a pour principaux objectifs de :
    – promouvoir l’autonomisation de la femme, des jeunes et des populations vulnérables à travers l’entrepreneuriat ;
    – prévenir et contribuer à la protection de la santé, et des addictions, des mères, des enfants, des adolescents et des jeunes ;
    – contribuer à la culture de la paix ;
    – sensibiliser sur l’amélioration des programmes sur les droits et devoirs des jeunes, de l’enfant et des femmes.
    Ainsi le projet piscicole Fish Associés (FISHA), objet de notre demande d’appui est dédié à l’élevage et l’agriculture. Localisé dans le village Minka, Arrondissement de Makak, Département du Nyong-et-Kelle, Région du Centre-Cameroun, ledit projet, en droite ligne avec les objectifs de développement durables ambitionne une autonomisation inclusive au travers des activités de production, transformation et vente des produits. Le double bénéfice concernera la sécurisation de la chaîne alimentaire et l’enrôlement des populations oisives.
    Connaissant votre prompte sollicitude en matière d’appui aux activités humanitaires, nous vous prions d’agréer, l’expression de notre profond respect.

    (é) La responsable du projet
    Eva Nyeck

  • Kifayatou

    Bonjour !
    Merci pour votre article, celà m’a beaucoup aidé.
    Je voudrais savoir comment bénéficier de votre soutien pour faire la promotion de ma campagne.
    Merci

  • Suzanne BELEMTOUGRI

    J’ai déposé une demande auprès de Kisskissbank mais il me fallait un compte en France. Comment ouvrir un compte en France quand on est en Afrique? Est-ce qu’on peut ouvrir un compte en ligne?
    Sinon je suis Dr vétérinaire à Ouagadougou, j’ai mis en place la production des pintades du Burkina Faso avec l’aide d’un fonds Néerlandais qui souhaiterai que je soutienne au moins 800 femmes et jeunes. La première année je donnerais 125 pintades au bénéficiaires mais il me faut un fonds pour la construction de poulaillers, l’achat d’aliment, le matériel de production et les produits vétérinaires. Je cherche ainsi un appui financier auprès des internautes, des particuliers ou d’autres structures financières internationales.
    Cordialement,

  • Jean Claude Nsoumbi

    Bonjour,
    Je suis Jean Claude Nsoumbi, de nationalité Camerounaise. Je suis porteur d’un projet qui est dans le domaine dela production et la distribution des agrégats dans toute la région du Littoral avec siège a Douala ( principale ville économique du Cameroun). L’élaboration du business plan est achevée bientôt il ya 06 mois, et est prêt pour toutes expéditions au besoin.
    Je suis à la recherche d’un investisseur, d’un partenariat gagnant gagnant ou d’un financier. Comme vous savez aussi bien que tous, que l’Afrique reste encore verte et que la construction des infrastructures commencent à voir le jour, que j’y ai pensé.
    Je souhaite vivement et compte sur votre apport à terme conseil, orientation ou décisionnel.
    Cordialement.

  • Nadhon djido

    * Votre message
    Bonjour à l’équipe
    c’est djido Nadhon de Lomé togo en afrique de l’Ouest.
    je voudrais juste savoir si je peux avoir un fond à titre individuel(5000 euro) auprès de votre plateforme pr mon projet d’achat de voiture pour faire du télé taxi sur place ici à Lomé ou me diriger vers d’autres plateforme appropriés pour ces genres de cas
    je ne sais pas si vous prêtez aussi aux africains
    Merci et bonne journée à vous

  • Tony

    Bonjour Pascal Rodmacq,

    Quelles sont les dispositions légales et réglementaires mises en place pour protéger les investisseurs (apporteurs de fonds) ? Les Etats africains ont ils déjà réglementé ces genres de financement ?

  • pulic

    demande de prêt (aide financière) pour finalisation de mon centre de santé a douala-cameroun

    TCHAPGA Eric
    Douala
    +237697346456
    tchapgaeric1986@yahoo.fr

    Objet : demande de prêt

    Monsieur (Madame),

    J’ai l’honneur de vous saisir d’une demande de prêt de.1 500 000FCF sollicité conjointement auprès de vous… pour financer la suite de mon équipement de mon entreprise(centre de santé).
    Installé depuis mai 2018 a Douala…

    Bien équipé en matériel, j’ai lancé au cours de l’année 2018, afin de répondre aux nombreuses sollicitations de mes patients.

    Ce marché, pratiquement hors d’atteinte de la petite entreprise, en raison du coût élevé des matériels , devient actuellement accessible.

    Je me propose donc de choisir ce créneau, encouragé par ma connaissance

    Conseillé(e) par mon expert comptable, qui a établi les budgets , et par la Chambre de commerce, j’ai décidé de suivre ce programme qui devrait s’accompagner de quatre créations d’emplois et de 12 embauches en trois ans.

    Je compte vivement sur votre appui afin de réaliser au mieux mes objectifs. Je vous prie d’agréer, Madame ou Monsieur, l’expression de mes sentiments distingués.

    Signature tchapga eric /fondateur

  • adjignon

    En pensant aux remèdes aux problèmes de chômage dans nos pays, lesquels problèmes poussent à la traversée de la mer , Nous avons conçu un projet des petites industrie de transformation des produits agricoles. Nous avons envisagé ‘industrie de tomate;de spaghetti; de l’huile;de lait et une cannette rie . Mais pour le moment, nous souffrons de financement. Nous répondons au 00228 91095239. email: adjignonkossi@gmail.com

  • Martial ALOUKPE

    Bonsoir Pascal..
    J’ai aimé la manière dont tu as détaillé les explications.. Moi je suis un jeune Béninois et j’ai deux projets qui me tiennent à coeur. Le premier est d’aider les femmes d’une association à reprendre les activités de transformation des matières premières en produits finis et le second est de faire valoriser la culture hors dans la villes de COTONOU.. Sur quelle plate-forme pourrais je aller ?

  • Koffi Bernard

    Bonjour

    Je suis en contact avec des investisseurs qui ont pour ambition légitime
    d’investir d’important capitaux dans tous les domaines d’affaires et dans
    les pays économiquement,politiquement stables dont les lois et les
    règlements protègent et sécurisent les investisseurs étrangers c’est pour
    toutes ces considérations que je viens respectueusement solliciter votre
    franche et sincère collaboration dans le cadre de toutes activités
    rentables du secteur privé.

    *Accepteriez-vous la collaboration dont je vous offre l’opportunité ?*
    *Avez-vous des recommandations à me faire ?*

    Mes clients sont dès lors disposés à financer toutes entreprises privées
    répondant aux critères ci-dessous :

    *-1 – Le placement de mes fonds en activité bénéfique*
    *-2 – La sauvegarde d’un commun profit*

    Si ces critères ci- dessus énumérés sont en accord avec votre parfaite et sincère adhésion,je serai ravi de connaître sans délai votre décision,les informations relatives à vos activités et également vos éventuelles expériences professionnelles en matière d’affaires.
    Dans l’espoir d’une suite attrayante, je vous prie d’accepter l’expression de mes sentiments profonds.
    Contact: bernardkoffi@yahoo.com

    Cordialement

    • Manel KUADJO

      Bonjour Monsieur
      Je viens de lire votre commentaire et je suis intéressé par votre proposition.
      Je vous contacterai pas mail d’ici peu pour plus de détails? Je réponds au nom de KUADJO Manel

  • Francky

    Salut,
    Belle article. Je ne comprend pas pourquoi les grandes plateformes de financement participatifs sont si restrictives en ce qui concerne la publication de projets des porteurs hors SEPA. Je pense que c’est un grand frein pour les jeunes africains qui souhaiteraient eux aussi trouver des fonds pour leurs projets.
    J’espère en tout cas, que G-Starters (https://www.g-starters.com/) que je viens de découvrir et qui semble-t-il, s’intéresse à tous les porteurs de projets dans le monde fera la différence.

  • REKONGOU Michel Armand

    Franchement bravo… Site et travail de qualité avec des informations claires et précises.
    J’ai été bien édifié. Sincères remerciements.

  • Collette

    Bonjour
    vous avez dit ¨il manque une plate -forme généraliste’ moi originaire de Côte d’Ivoire’ je vous dit qu’elle existe déjà en Hollande et elle est déjà représentée dans 156 pays à travers le monde c’est Crowdfunding International (CFI)
    Elle se distingue par le fait;
    – qu’elle permet le financement de tout types de projets (personnels ,de charité ,et associatifs)
    -Il n’y a pas de date limite pour la réalisation du projet
    -Vous pouvez recevoir des dons de la communauté et également des dons libres
    -Vous avez la possibilité de retirer vos dons sans justification à tout moment
    pour plus d’infos : http://www.cfi-universal.com

  • Joseph bayegui

    Bonjour, réjouis de vos programmes de lutte contre la pauvreté, nous disposons des petits projets au Cameroun qui recherchent des financements, etant un consultant qui reçoit beaucoup de demande d’accompagnement et contact financiers .
    Très cordiale du groupe

    Bayegui joseph

  • Hans

    Pascal,
    on m’appelle Hans je suis entrain je suis au Burkina Faso.
    Pour ma petite expérience dans cette partie de l’Afrique de L’ouest, j’ai pu constater avec amertume et déplore le niveau très faible en français des étudiants étudiants, des élèves et écoliers.Pour ce fait, je me suis dit qu’il faille porter un secours objectif aux apprenants.
    Etant ancien responsable des Jeux pédagogiques dénommé GENIE EN HERBE , (homologue de question pour un champion en France avec Julien lepers bien connu) , je voudrais mettre un accent très particulier sur le retour à la LECTURE des jeunes en passant par ce jeux instructif.
    Autrement, nous mettrons les apprenants dans un esprit de compétitivité afin de faciliter la manœuvre! sinon c’est terrible ce que je vous confie.
    En effet, j’ai parcouru une bonne partie des établissements secondaires pour une petite étude de faisabilité environs 55 à OUAGA , 25 à BOBO DIOULASSO et 08 à KAYA. La quasi totalité des responsables rencontrés étaient très ravi de l’idée et de la vision derrière ce projet d’intérêt éducatif. D’autres m’ont même confiés que cela seraient très bien pour les milliers d’étudiants qui finissent et ne sont acceptés dans la fonction publique que par des tests ou des concours basés essentiellement sur la culture générale. Pascal, vous convenez avec moi que qui dit culture générale dit LECTURE!
    Je suis ici pour solliciter votre appui technique pour ce projet qui me tiens à coeur.
    Surtout en matière de la présentation du projet (je ne m’y connais pas du tout ) et de certains outils nécessaires
    Je m’excuse franchement pour la longueur du message! et attends avec impatience
    tout apport.
    Merci

    • Pascal Rodmacq Auteur de l’article

      Hello Hans,
      Si je comprends bien vous cherchez à inciter les jeunes à la lecture.
      C’est très bien.
      Pour cela vous voulez utiliser un jeu appelé « Génies en herbe ».
      Je ne connais pas ce jeu mais je peux imaginer qu’il s’agit de répondre à des questions de culture générale.
      Maintenant, pour lire, il faut des choses à lire : soit des livres papier (ce qui le plus simple et le plus pratique) soit la lecture via écran et les contenus qu’on peut trouver sur internet (moins accessible, nécessite ordinateur, électricité et les contenus ce qualité sont noyés dans une masse d’ineptie).
      Cette réfexion faite, je vous conseille de décrire précisément votre projet par écrit et d’expliquer très concrétement et factuellement comment il doit opérer.
      Vous pouvez envoyer ce document au blog (Contact) pour critique constructive.
      Une fois l’idée bien au clair, dans une seconde étape, vous pourrez entreprendre la présentation sur un site de financement participatif.
      Bien amicalement.

  • constantin

    je vous remercie pous vos explications. moi mon souci est celui ci. je suis au bénin et depuis 5 ans j’écrivais un livre que j’ai maintenant fini et que je dois publier. après quelques démarches, il se trouve que je dois beaucoup débourser pour la correction et pour l’édition du livre. et depuis un an je cherchais de financement sur le net et je suis tombé le financement participatif et depuis je voudrais en bénéficier. votre éclarcissement est limpide, mais moi je voudrais un soutien particulier pour pouvoir bénéficier d’un aussi intéressant financement. comment pourons nous organiser la collaboration, je voudrais vous en lire prochainement.

    • Pascal Rodmacq Auteur de l’article

      Bonjour Constantin,
      vous pouvez aussi publier sous forme d’ebook, vous n’avez plus alors de frais d’impression.
      Maintenant si vous voulez publier au format papier et demander un financement participatif pour cela, il faut suivre les indications de l’article.
      Si vous avez un compte en banque dans un des 28 pays de l’Europe, vous avez le choix de la plateforme.
      Reste la présentation du projet et sa promotion qui sont essentielles pour la réussite de l’opération.
      Envoyez nous un petit mémo de présentation (Par le bouton contact) on pourra vous faire un petit retour.
      Mais quelqu’un qui est capable d’écrire un livre est sans doute capable et le mieux placé pour faire une présentation alléchante de son travail ?
      Bonne réussite !

    • Miah

      Bonjour, merci de cet article c’est très informatif. Je trouve particulièrement que le crowdfunding est une manne surtout pour les pays pauvres, puisque les startups et PME se trouvent toujours en difficulté de financement. C’est bien notre cas en Afrique. Il y a beaucoup d’idée d’innovation et de création mais l’on se trouve toujours bloqué. L’on est très ravi de l’avancé de ce mécanisme, puis les plateformes en Afrique ne cessent d’augmenter, encore une nouvelle sur http://kapital-plusplus.com/ localisé à Madagascar

  • Ngono f. Gerard

    Mon projet porte sur la fabrication des lampes solaires dans mon village non electrifie
    Et creer une site pour sport loisir et tourism en foret

    Mes besoin selevent a 10 000 000f cfa
    Voici mon tel 237 98727722

    • Pascal Rodmacq Auteur de l’article

      Hello Gérard,
      nous ne sommes pas une plateforme de crowdfunding, c’est à toi de sélectionner une plateforme, de t’inscrire et de décrire ton projet de façon convaincante.
      Avant de faire ça, il faut bien sûr que tu ai évaluer la pertinence et la rentabilité de ton projet.
      Vois notamment les articles sur le business plan sur ce blog (tu peux rechercher les mots « business plan » dans la zone de recherche en haut à droite.

  • SOW Abdoulaye

    Bonjour mon cher Pascal,
    Franchement vous contribuer à l’émancipation des jeunes entrepreneurs Africains, mes chaleureuses félicitations.
    Cordialement.
    Abdoulaye SOW

  • Jean-Philippe POOSSON

    Bonjour Messieurs et Mesdames !

    Je suis promoteur de projets en Côte d’Ivoire, j’ai étudié un projet de création d’un cabinet de cours de renforcement scolaires dans mon pays. Je suis en quête de partenaires financiers pour réaliser ce projet. Les enjeux financiers et économiques sont intéressants, et sa réalisation se fera dans la stricte légalité en vigueur.

    Contactez-moi aux adresses suivantes:

    +225 408 834 21
    +225 469 786 26
    +225 414 568 09
    jppoosson@gmail.com

  • Elhannaouy abdelaziz

    Bonjour ,

    Je me présente, Je suis Abdelaziz EL HANNAOUY, Président de la coopérative Imrabden d’Or Vert Biologique (CIOBIO), crée nouvellement en octobre 2015 et ayant pour objectif la protection de l’environnement, la valorisation biologique des produits de terroirs et l’amélioration des revenus de la population locale.

    Le lieu de notre projet se situe au cœur du Moyen Atlas (Commune Oum Rabiaa Aghbal Mrirt Province de Khenifra), une région montagneuse au paysage magnifique où les conditions de vie sont très difficiles et la possibilité de générer des revenus stables est très rare. Ceci est aussi due au terrain accidenté et très pierreux ne permettant pas une valorisation agricole malgré la disponibilité de l’eau.

    Ainsi, notre initiative s’inscrit dans une logique d’agrégation de plusieurs propriétaires terriens totalisant une superficie de 300 hectares, et notre projet prévoit la plantation de 150 hectares d’amandier, 100 ha de figuier et 50 ha de noyer suivant une conduite technique biologique et visant la création de notre marque locale qui sera destinée à l’export. Ces cultures s’adaptent très bien avec le climat de notre région et vont permettre de valoriser le terrain et d’améliorer les conditions de vie des bénéficiaires qui sont au nombre de plus de 45 familles, ainsi que par la création de plus de 10 000 journées de travail.

    Dans ce sens, plusieurs partenariats sont encours de discussion à fin de pouvoir trouver le financement nécessaire au dit projet, notamment avec l’INDH (Initiative Nationale pour le Développement Humain), l’ADA (l’Agence pour le développement Agricole), etc.

    Par conséquence, l’étape du démarrage de notre projet, à savoir le chantier d’épierrage et de préparation du terrain pour la plantation ne figure pas parmis les modalités de d’aides et de subventions des institutions citées au-dessus.

    Cependant, nous vous écrivons cette lettre afin de savoir si votre structure prévoit des axes d’aides (financement de travaux, achat matériels, dons, etc.) et d’encouragement de l’économie sociale et solidaire où notre projet peut s’inscrire.

    Restant à votre entière disposition pour des informations complémentaires, nous vous prions d’agréer à l’expression de notre plus profond respect.

    Abdelaziz ELHANNAOUY
    Président de la Coopérative Imrabden d’Or Vert Biologique
    (C.I.O.V.BIO)

    GSM : 00212 630691569
    Kiadate : Elhamam M’rirt
    Commune: Oum Rabiaa Ait Tibouche Aghbal M’rirt
    Province : Khenifra Maroc

  • adamlass

    slt! je suis etudiant nigerien en fin de formation en economie. Je suis porteur d’un projet dans le domaine d’assainissement notament pour a ville de niamey qui au jour le jour se degrade par les eaux usees, les dechets; lhygiene ny est plus; la sante est un capital humain pour le developpement d’une nation; aidez mois a trouver des specialiste dans le domaine. Merci adamlass

      • Pascal Rodmacq Auteur de l’article

        Hello Angélique,
        pourriez vous SVP élaborer un peu la nature de vos activités en lien avec le crowdfunding ? Faites vous par exemple de l’assistance au montage de projets ?
        Merci pour votre feedback.
        Bien amicalement.

        • renee

          Je suis mieux édifiée maintenant sur le financement participatif. Je suis en train dr rédiger un projet sur la prise en charge des jeunes filles mères dans la ville d’eseka au Cameroun. Ce projet a humanitaire pourrait il bénéficier d’un financement?

          • Pascal Rodmacq Auteur de l’article

            Bonjour Renée,
            oui bien sûr, un tel projet peut être bien accueilli par le public du crowdfunding.
            C’est surtout une question de présentation et de crédibilité.
            Il faut aussi montrer que vous avez pensé à assurer la durabilité de votre activité.
            Une fois les investissements réalisés comment votre activité va-t-elle assurer les frais et charges de fonctionnement au quotidien ?

  • BAMOUNI CELINE

    Bonjour Monsieur,

    Je commence à intéresser au financement participatif et je suis tombé sur votre site où vous détaillez très bien le mode opératoire et les avantages.
    Je suis Franco-Burkinabé installée à Ouagadougou depuis 5 ans où j’ai créé une société de pompes funèbres qui commence a faire partie des mœurs et qui est appréciée.
    J’aimerais développer mon activité en proposant plus de services : construire un funérarium, avoir une chambre mortuaire pour conservation, pratiquer les traitements de corps etc…
    Pour pouvoir réaliser ce projet il me faut pouvoir lever des fonds.
    Pourriez vous me donner votre avis et quelques conseils supplémentaires SVP.
    Je vous remercie par avance.
    Cordialement,

    • Théodore KOUASSI

      Merci Mme BABOUNI, c’est très intéressant.
      Je suis le Directeur d’une structure de coaching des PME/PMI en Afrique. J’ai un peu plus de mille dirigeants d’entreprises dans mon réseau, avec plus de 100 promoteurs de crédits ayant leurs projet régulièrement bien monter, et cherchant des financement.
      Je souhaiterais entrer en contact avec vous pour voir comment vous pouvez leur trouver des financements.
      Théodore KOUASSI, Coach

    • Catherine VERNIZEAU-AKUE

      Bonjour, Je suis responsable d’un groupe associatif oeuvrant au Togo, j’ai trouvé votre article très intéressant, mais j’aurais une question : existe-t-il des plateforme de financement participatif où l’on pourrais payer aussi bien en € qu’en $ ou en Frs Cfa ? merci de votre aide
      Salutations Solidaires

      • Pascal Rodmacq Auteur de l’article

        Bonjour Catherine,

        je ne pense pas que ça dépende de la plate forme mais plus de la personne qui participe et des capacité de sa banque.
        La personne va utiliser sa banque et va débiter son compte dans la devise de son compte vers une devise cible.
        La banque va faire la conversion (et prendre une commission au passage, plus éventuellement une marge sur les taux de change).
        Maintenant, la personne peut-être restreinte par la legislation de son pays sur le contrôle des changes où les règles de sa banque.
        Bien amicalement

  • Micheline

    je viens de lire l’article et c’est vraiment interessant. Pensez vous qu’un de ces sites pourrait m’aider à avoir du financement pour réhabiliter un collège en zone rurale dans l’ouest de la Côte d’Ivoire.

    Cette ecole appartient à mon père, et elle a subit beaucoup de degâts avec la crise post-electorale de notre pays. Mon père n’a pas pu avoir de financement et finalement il est mort le 6 novembre 2015. L’ecole n’a pas autant d’elève que le souhaitait mon père car il n’y a pas de comodités( pas de portes aux classes, pas de portail, de sanitaires adéquats….) mais le rève de mon père etait de réhabiliter son établissement afin de permettre aux elèves de s’instruire dans un cadre approprié.
    Je veux passer par le financement participatif pour réaliser le rève de mon père et rendre ce service aux elèves. Notez que malgré ses conditions déplorables, l’ecole a eu 89% à l’examen du BEPC.
    Dites moi vers qui me tourner pour atteindre mon objectif.
    Merci de bien vouloir m’aider.

    • Pascal Rodmacq Auteur de l’article

      Bonjour Micheline,
      compte tenu de la nature de votre projet, je pense qu’il serait accepté sur KissKissBankBank.
      En pratique il suffit de s’inscrire sur le site et de décrire son projet.
      Maintenant, il est clair qu’il ne faut pas improviser cela, il faut bien préparer la présentation avant de le proposer.
      Enfin, il est préférable d’identifier d’éventuels mentors et de leur soumettre le projet.
      La réussite va dépendre de la qualité de la présentation ET du nombre de gens contacté.
      N’hésite pas à nous écrire par l’onglet contact, nous pourrons t’aider à monter la présentation.
      Bien amicalement

  • OK Digital

    Bravo pour cet article! Il est très détaillé et apporte de nombreuses informations. Je suis toujours fasciné de voir à quel point le web avec toutes ces plateformes représente une réelle opportunité pour l’Afrique. Le tout est de savoir exploiter ces différentes plateformes de la meilleure manière possible. En effet, que ce soit pour le financement participatif, la communication, l’éducation (Mooc), le web est encore sous exploité en Afrique pour différentes raisons mais la tendance est très encourageante.

    • didier

      slt je suis un jeune camerounais je viens just de voir vos annonces du coup je retrouve de l’espoir en effet j’ai un projet social qui me tient à coeur depuis 3 ans les populations du village de yakan dans la ville de bafia au cameroun et ceux du village de kaélé dans la region de l’extrème nord du cameroun vivent sans eaux potables ce qui augmente le taux de mortalité dû aux maladies comme le choléra,la disenterie.un frein economique car se sont des zones essentiellement agropastorales et le manque d’eau cause la mort des bêtes et la sècheresse des plantes agricoltes.alor j’ai créé une association afin de lever des fonds pour construire des forages dans ces 2 zones pour commencer.on s’est un objectif de 5 forages/zone d’ici juin 2016 afin de changer le quotidien de ces population et booster l’économie de ces zones d’ici decembre.c’est la 1ère phase du projet car on compte étendre l’action dans d’autres zones.alors s’il vous plait comment faire pour qu’on obtienne une participation financière.merci

  • Maramarco

    Merci pour cet article qui vas beaucoup m’aider. je suis un Mooc en entrepreneuriat social et on y parles beaucoup de crowdfunding et je me demandais si le concepts était aussi développé dans le milieux francophone et particulièrement pour dans la zone CFA. Là je crois que je ne pouvais pas mieux tomber.

    • Pascal Rodmacq Auteur de l’article

      Hello,
      Merci pour ton appréciation. Si l’article t’a plu, pense à le partager sur Facebook ou Twitter et à en communiquer le lien à tes amis ! Ils te seront reconnaissant.
      PS : au fait qu’est-ce qu’un Mooc ?

      • Maramarco

        Salut Pascal

        Selon wikipedi un Mooc c’est une Formation en ligne ouvert à tous, en Anglais ça donne : Massive Open Online Course. ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Formation_en_ligne_ouverte_à_tous )

        Selon ma propre expérience : c’est comme si tu avais accès, au même contenu de cours (disons un aperçu) qu’un étudiant de Harvard, de Columbia ou de Copenhague Business School, sur le développement durable ou l’entreprenariat social.

        Les cours (6 à 12 semaines en général)sont animés par des enseignants provenant de ces institutions avec un ensemble d’activités pédagogiques à vous faire comprendre pourquoi ces universités sont aussi bien cotées ( Vidéo, lecture, exercice pratique, QCM, soumission de projet, évaluation par les paires…) … sérieux l’an dernier j’ai participé à un Mooc sur le développement durable et je ne m’explique toujours pas pourquoi, avec tout le temps passé en fac d’économie , je n’ai jamais été amené à me poser des questions sur l’impacte du paludisme sur le développement de mon pays.

        Et puis il y a l’interaction avec les autres apprenants dans les forums, on y apprend beaucoup et ça permet de développer sont network et pour ma part de pratiquer mon anglais.
        Pour la langue française, vous avez France Université Numérique (http://www.france-universite-numerique.fr) qui regroupe les Moocs de différentes universités francophone sur un même site.

        Mais si c’est vrais qu’en générale c’est vraiment gratuit, il vous faut qu’en même prévoir un petit budget pour la connexion internet…

        En tous cas j’espère retrouver certain d’entre vous sur des plates formes comme coursera ou edX. Ce sont ceux que je fréquente le plus.

        • blandine

          Hello Maramarco
          Les moocs , c’est une idée géniale , cela permet à ceux qui n’ont pas les moyens d’acquérir certaines connaissances à distance de se former .
          Nous avons encore un problème en Afrique , et au Cameroun ,(pour ne pas parler des autres pays que je ne connais pas ). Internet est encore cher pour la majorité des gens . On devrait se battre pour que internet soit accessible au plus grand nombre , parce que l’information et la formation sont des outils indispensable au développement .IL y a du boulot …….

  • Christian

    Bonjour a tous;
    Je trouve l’article tres interessant. Je suis un jeune Informaticien africain base en allemagne. Apres avoir eu des difficultes de communication en faisant la tontine Avec des amis repartis dans plusieurs villes en allemagne et en Dehors; L Idee m aest venu de creer un site qui facilite la tontine entre amis habitant dans des endroits differents. ce site est http://www.gaameya.com. Le Site Prevoit dans une deuxieme Phase d’ implementation un espace pour le Crowdfunding (j espere le programmer le plus tot possible). J ‘ invite BCP de personnes a visiter le site (uil est en Version Beta) et le tester et biensur donner des Critiques et suggestions.

  • René NSOE

    Bonjour Pascal.
    Je suis tombé hier, par hasard, sur votre excellent article sur l’étrange zone Cfa et je me suis immédiatement inscris sur votre blog pour en avoir souvent d’autres. Bien m’en a pris puisque j’ai vu celui-ci, qui traite du crowdfunding, un mot que je ne connaissais pas mais un concept qui me séduit d’autant plus que récemment, je me suis dit qu’il existait bien, quelque part, un moyen de faire appel au grand public pour financer des petits projets en Afrique.
    Je suis porteur d’un projet que je trouve séduisant et innovant (quel porteur ne le serait pas?) et j’aimerai bien le présenter afin de trouver quelque financement.
    Me conseiller vous de le soumettre à ce blog (dans l’espace Contact ainsi que vous l’avez suggerer à d’autres) ou de contacter l’une des plates formes que vous énumérez dans cet article? J’ai une petite « chance » : je dispose, depuis 20 ans, d’un compte en France.
    Merci

    • Pascal Rodmacq Auteur de l’article

      Merci René !
      d’autant que cet article n’est pas un des plus faciles à lire …
      Nous serons très heureux de donner un retour sur ton projet, comme nous le faisons régulièrement pour un certain nombre d’entrepreneurs depuis que le blog existe.
      Nous donnerons notre avis et nos conseils de façon très directe !
      Ce qu’on peut attendre du crowdfunding et la façon de l’utiliser est capital pour mettre toutes les chances de son côté et on peut donner des conseils la dessus aussi.
      Nous pensons faire un article sur ce sujet d’ici peu d’ailleurs.
      A te lire via la page contact !

  • pinier

    Bonjour
    Je me permet d’éclairer votre billet avec une info 🙂 Nous avons lancé début juin 2014, la première plateforme de crowdfunding dédiée au Maroc : smala & co (www.smalaandco.com).
    Je vous invite bien entendu à y aller jeter un oeil et soutenir nos porteurs de projet.
    Au plaisir
    Arnaud

  • Joe

    Merci pour cette information qui me permettra surement de booster mon ONG humanitaire que je vais créer incessamment. Je suis à l’écoute pour d’autres suggestions beaucoup plus appropriées à ces genres d’ONG surtout en ce qui concernent une ONG Africaine.

    Au plaisir

    • Pascal Rodmacq Auteur de l’article

      Cet article est régulièrement tenu à jour pour suivre les changements.
      Je pense qu’une ONG a plus de facilités pour faire appel au crowdfunding qu’une entreprise privée.
      Bonne réussite Joe !

  • SATCHOU

    Bonjour PASCAL

    j’ai apprécié votre article sur le financement participatif.
    je ne vais plus revenir sur les commentaires des autres mais tout ce que je comprends c’est que les pays africains francophones ont encore du chemin à faire dans ce domaine.

    je suis un jeune Camerounais et qui veut mettre sur pied, avec deux amis, la première entreprise spécialisée dans la réalité augmentée et l’animation 2D et 3D du Cameroun et d’Afrique centrale
    .
    Nous avons eu en 2012 le prix du court métrage aux festival « Ecrans noirs » au Cameroun et le prix du meilleur film d’animation au festival de « la nuit du court métrage » de Douala.

    Nous sommes entrain de travailler sur un dessin animé sur un conte Camerounais dont nous avons déjà fini à 90 % de la première épisode et nous nous sommes formés pendant tout ce temps à la réalité augmentée qui est une technologie révolutionnaire qui a actuellement le vent en poupe en Europe, Amérique et Asie.

    Nous savons que nous pouvons contribuer significativement au développement de l’Afrique dans Ces domaines novateurs. C’est pourquoi nous recherchons des financements pour ouvrir une entreprise qui pourra produire des dessins animés et des concepts de réalité augmentée au Cameroun.

    nous avons déjà des locaux et aimerions réaliser ce rêve qui nous tient à coeur. (créateur et fondateur du site web http://www.force2vente.com)

    nous aimerions que vous et ceux qui vous suivent essayer de nous aider dans ce sens.

    Merci et à bientôt

    • Pascal Rodmacq Auteur de l’article

      Hello !
      bravo pour vos réalisations !
      Merci d’écrire par « contact » sur le site pour présenter vos projets.
      A bientôt !

    • blandine

      Eh oui , c’est un vrai problème en Afrique francophone , Nous sommes vraiment en retard dans le domaine du financement participatif
      On dirait que les activités de : http://www.slicebiz.com ont démarré . Cela peut être intéressant pour vous
      Il y a aussi , une association qui a des bureaux à Yaoundé qui peut aider à trouver des financement , pour les projets en Afrique francophone http://www.siad.asso.fr
      Il y en aura sûrement beaucoup d’autres , dans les mois qui viennent , peut être devons nous y penser , nous même , nous qui suivons ce blog , il faut penser sérieusement à lancer , une plateforme de ce genre , comme ça on fera avancer les choses dans ce domaine ???
      L’idée est lancée !
      Bon courage à tous
      Merci pour les créateurs de ce blog

      • SATCHOU

        Merci Blandine et Pascal pour ces informations.

        nous allons essayé de suivre vos conseils ainsi que visiter les sites proposés. mais je tiens à préciser à Blandine que le premier site proposé ne passe pas mais le deuxième passe. nous sommes dailleur entrain de le parcourir

  • Pascal Rodmacq Auteur de l’article

    J’attire l’attention des lecteurs sur la mise à jour de l’article concernant l’ajout de la plateforme FADEV qui soutient des projets pour l’Afrique (Pays de la zone CFA) et pour des entreprise répondant à des besoins basiques de la population et/ou permettant de réduire les importations.

    • blandine

      Merci pour cette info sur FADEV .Mais je viens de lire que c’est une plateforme qui accepte seulement , les projets déjà solidement implantés . C’est vraiment dommage .

      • Pascal Rodmacq Auteur de l’article

        Hello Blandine,
        à ma connaissance FADEV exige que l’entreprise qui sollicite ait au minimum une existence légale, que la société soit constituée et le capital libéré.

    • diaby

      Salut pascal ! Étant un jeune sénégalais vivant actuellement en france ,souhaitant créer une ONG dans le but d’aider les populations rurales d’accéder à l’eau ( forages, puits …et accompagner leurs enfants d’aller à l’école comme d’autres enfants. Et surtout leur sensibiliser que les filles rurales doivent aller à l’école comme les autres .

  • Haba Jonas

    Bonjour !
    J,apprecie bien votre blog, mais si je comprend bien il est tres difficile pour nous qui venons dans les pays francophone de beneficie cette plateformes?
    Sinon j,ai aussi un projet qui me teint au coeur depuit long temps, comment avoir un compte en France?
    Merci et a bientot

    • Pascal Rodmacq Auteur de l’article

      Merci l’ami !
      Concernant les plateformes de financement participatif, il est exact que les grandes plateformes en Europe (Et notamment en France) imposent aujourd’hui d’avoir un compte en banque dans le pays ou dans la Communauté Européenne.
      Et à ce jour les banques françaises se refusent à ouvrir des comptes à des inconnus venant d’un pays africain en mettant en avant le risque. C’est juste une habitude et des consignes de leur direction. (Je l’ai effectivement vérifié en appelant directement plusieurs banques, dont la mienne où pourtant mon propre frère travaille au niveau de la Direction d’Agence)
      Ca ne veut pas dire qu’on ne peut pas trouver une solution, ça doit passer par une intermédiation, une prise de garantie via un organisme tiers … on travaille à imaginer ce type de solution et bien sûr s’il y a du neuf, on communiquera dessus au niveau du blog. Entre temps, il est intéressant de se familiariser avec les plateformes, de formaliser son projet etc … La réussite d’une campagne de crowdfunding est fondée sur la qualité de la communication et de toute façon, préparer une bonne communication autour de son projet n’est jamais perdu !
      Ce que tu ne peux PAS faire aujourd’hui, ne doit pas t’empêcher de faire ce que tu PEUX faire !
      Même si tu ne peux pas ouvrir un compte en France, la tout de suite, il y a d’autres tâches pour faire avancer ton projet sur lesquelles tu peux travailler.
      L’action est le secret de la réussite, l’inaction est la seule cause de l’échec ou de la non réalisation.

      • Homunity

        Dans la suite de cet article, qui est très intéressant (merci) et en tant que cofondateur d’une plateforme de crowdfunding immobilier ( https://www.homunity.fr/) cette tendance n’est pas évoquée, et pourtant c’est un bel axe de développement.

        Cela permet simplement de pouvoir se grouper, dans le but d’investir dans la pierre…ainsi ceux qui n’ont pas forcément les moyens d’investir dans un bien immobilier se retrouvent en mesure d’avoir ce placement accessible.
        Dans la continuité de cette réflexion, je pense également à une autre plateforme « La maison de vos rêvés » qui a changé de modèle, mais qui proposait à des particuliers d’investir dans un bien dans le but de y résider de temps à autres (résidence secondaire)

    • Pascal Rodmacq Auteur de l’article

      Bonjour Barry,

      Bravo pour ton ambition !
      Ecris nous, décris ton projet et tes besoins.
      A te lire bientôt !

  • blandine

    Bonjour ,
    Hé oui , c’est le vrai problème de l’Afrique francophone , nous sommes en retard sur nos voisins anglophones dans presque tous les domaines .
    Comment ouvrir un compte en banque en France alors qu’on a jamais mis les pieds dans ce pays ?
    pourquoi les microfinance au Cameroun , ne peuvent pas signer des partenariat avec ces plateformes ?
    beaucoup de questions en suspens
    en tout cas j’aime ce blog
    il est temps que l’Afrique francophone bouge
    bon courage
    blandine

    • Pascal Rodmacq Auteur de l’article

      Hello Blandine,
      merci beaucoup pour ton commentaire.
      Une précision à propos de l’ouverture d’un compte en banque en France.
      Rien dans le code bancaire français n’interdit à un étranger d’ouvrir un compte en banque en France, il suffit de fournir les pièces nécessaires.
      Par contre en pratique, les banques refusent. Depuis la rédaction de l’article, j’ai appelé plusieurs banques ici en France et les responsables d’agence (y compris quelqu’un de très proche de moi) m’ont expliqué que si la loi permettait bien d’ouvrir un compte, en pratique si un Chef d’Agence se piquait de le faire, il risquait de se faire vertement réprimander par sa hiérarchie. L’évocation « Africain » suffit à déclencher la suspicion (Non paiement, escroquerie, blanchiment, …) !
      Quelqu’un qui a déjà un business avec une réputation bien établi pourra quand même ouvrir un compte en France, mais il lui faudra montrer « patte blanche » comme on dit ici (Donner des garanties).
      Maintenant si le blog prend un peu d’ampleur, on pourra peut être servir de garant, passer des accords avec un banque en France et permettre une ouverture plus facile de compte pour des résidents africains pour leur permettre de lever des fonds plus facilement …

    • Maramarco

      Salut Blandine, je partage ta « frustration » de vivre dans un mode globalisé, sans pouvoir « vraiment » bénéficier pleinement des opportunités que cela offre alors que les voisins anglophones, effectivement semble avoir une bonne longueur d’avance sur nous.
      Ici quand tu dis entrepreneuriat c’est comme si je parlais de problème de riche, quand j’ajoute social, là on est dans le domaine du luxe  … mais c’est aussi vrais que ça bouge en Afrique francophone aussi, je crois seulement qu’on ne sait pas encore trop bien dans quel sens bouger… mais j’ai espoir que ça vient…

      • blandine

        Salut Maramarco
        Tu as trouvé le mot juste , la frustration .
        quand tu vois ce qui ce passe dans le monde , et que tu vois à quel point en Afrique subsaharienne , on n’en est encore à courir derrière le train en marche !!!
        C’est juste incroyable , mais restons positif , et retroussons les manches .